L’institut Data popular a publié le 20 février une enquête sur la population brésilienne vivant dans des favelas: 12 millions de personnes vivent aujourd’hui dans ces communautés précaires. L’étude souligne une évolution dans le profil des habitant-e-s de favelas: aujourd’hui, 65% d’entre eux-elles sont considéré-e-s comme faisant partie de la « classe moyenne » (31% en 2011). Comme le souligne la revue Carta Capital (27 février 2013): ces données expriment « la précarité des critères adoptés pour définir les classes sociales ». Et relativisent le mythe de la « nouvelle classe moyenne » brésilienne.